Le Blogue d'Igor

"Heureux ceux qui se regardent avec humour car ils n'ont pas fini de rigoler ..." Lao Tseu

samedi 25 août 2012

La pensée de septembre 2012

La littérature sous contrainte est richement représentée en France par l'Oulipo (l'Ouvroir de littérature potentielle) depuis les années 1960 avec des auteurs comme Raymond Queneau, Georges Pérec, Jacques Roubaud.... Comme l'affirme la profession de foi de ce mouvement : « ... un auteur oulipien, c'est quoi ? C'est "un rat qui construit lui-même le labyrinthe dont il se propose de sortir". »


 

Une branche de la littérature sous contrainte est la microlittérature, dont la micro-nouvelle (ou micro-roman) est une forme très prisée. Une des plus célèbre est celle produite par Hemingway dans les années 20 et qu'il considérait comme l'un de ses meilleurs récits « For sale : baby shoes, never worn » (« A vendre : chaussures bébé, jamais portées »). C'est un six-mots qui semble être un standard efficace dans beaucoup de langues. A sa suite cette pratique est devenue un phénomène éditorial aux USA où un site lui est consacré.

 

Pour s'en tenir au français, on visitera avec intérêt le site qui lui est dédié, régal assuré dont je vous livre un florilège parmi les milliers proposés par les contributeurs :

 

« Les légumes étaient pris en potage »

 

« Le missionnaire resta sur sa position »

 

« Sa destinée arriva par le train »

 

« Il était plus grand que mature »

 

« On le diagnostique fou, il dément »

 

« Procrastination ? Demain je vérifierai la définition »

 

« Lion et lionne : félins pour l'autre »

 

Je suis hésitant sur ma contribution intitulée « une longue histoire en raccourci » :

 

« Deux millepattes se promenaient bras-dessus, bras-dessous »

 

qui serait valide si bras-dessus et bras-dessous s'écrivent avec un tiret

lundi 30 juillet 2012

La pensée d'août 2012

La pensée de ce mois d'août est une citation de Vladimir Nabokov, cet immense auteur russe devenu américain après une escale à Berlin, un bref passage par Paris et un séjour à Londres, devenu célèbre sur le tard sur un malentendu, la réception de son roman « Lolita », un petit arbre qui cache la forêt de son œuvre. Lisez simplement « Ada ou l'ardeur » et vous ne pourrez plus vous passer du reste de ses écrits (une vraie drogue).

 

« Laissons les crédules et les vulgaires continuer à croire que toutes les infortunes mentales peuvent être guéries par une application quotidienne de vieux mythes grecs sur les parties intimes de leur individu » (Intransigeances).

On retrouve cette citation en mode dégradé dans plusieurs sites, notamment à l'occasion de la polémique qui a entourée en 2010 la parution du livre de Michel Onfray « Le crépuscule d'une idole – L'affabulation freudienne »

 

« La psychanalyse : une application quotidienne de vieux mythes grecs sur les parties génitales »

 

Je crois qu'il est utile de replacer la citation de Nabokov dans un contexte plus large. Un essai de Maurice Couturier paru en 2004 aux éditons Champ Vallon (01420 Seyssel) sous le titre « Nabokov ou la cruauté du désir – Lecture psychanalytique » y contribuera grandement. Je cite quelques passages de l'introduction, on se référera aux extraits du livre pour en savoir plus.

 

« On sait les préventions de Nabokov à l'égard de la psychanalyse et de Freud, qu'il qualifiait de charlatan. Dans nombre des ses interviews et dans pratiquement toutes les préfaces des traductions anglaises de ses romans russes, il met en garde les critiques qui seraient tentés d'utiliser l'outil psychanalytique pour analyser ses œuvres. Ces mises en garde, répétées avec une telle assurance et une si sanglante ironie, ont pour effet de décourager même les plus hardis parmi ses exégètes d'utiliser cette approche..... Nabokov n'avait que mépris pour l'utilisation selon lui du symbolisme et pour sa tendance à tout ramener au sexe, ce qui peut prêter à sourire lorsqu'on se rappelle la place qu'occupe le sexe dans son œuvre. »

dimanche 15 juillet 2012

La pensée de juillet 2012

Vous ne m'en voudrez pas, j'espère, pour le retard à mettre en ligne la pensée de ce mois : voyage gastronomique au Pays basque fin juin et début juillet puis festival de Radio-France et Mplier LR ont fait plus que m'occuper. La citation sera donc musicale. En écoutant France Musique il y a deux jours, j'ai eu vent de la parution en français .... en 1927 d'un recueil des chroniques que le poète Heinrich Heine, exilé volontaire à Paris pendant de nombreuses années et qui y est enterré, a rédigées pour l'Allgemeine Zeitung d'Augsburg.

 

Parfaitement immergé dans la vie culturelle de notre capitale, amis de nombreux écrivains, peintres et musiciens, il était un partisan et un ami de notre Hector national, à savoir Berlioz. Dans ses souvenirs plutôt désopilants de la création de la Symphonie fantastique Il en a livré un portrait décoiffant où la vision romantique de l'amour fou que Berlioz portait à Harriet Smithson est un peu écornée au nom de l'humour dont Heine ne manquait pas. Citation en anglais (d'après l'original en allemand dont je ne dispose pas) dont je vous propose mon adaptation améliorée avec l'aide de l'ami Bernard M. qui a bien voulu me faire part de ses suggestions.

"It is a shame he has had his hair cut. I will always remember him the way I saw him for the first time, six years ago, with his antediluvian hair style, his hair standing on end, over his forehead like a forest growing on the edge of a steep cliff. The setting was the Conservatory of Music, during a performance of a great symphony by him. . . . The best part of the work was a Witches’ Sabbath, in which the Devil said Mass and Catholic church music was parodied with the most terrifying, bloodiest foolery. It is a farce in which all the secret serpents that we carry in our hearts come gladly hissing up to the surface. The fellow sitting next to me, a talkative young man, pointed out to me the composer, who was sitting at the far end of the concert hall in a corner of the orchestra, playing the timpani. For the timpani is his instrument. "Do you see there in the stage-box," my neighbor said to me, "that fat Englishwoman? That is Miss Smithson; Monsieur Berlioz has been madly in love with her for three years, and it is this passion we have to thank for the symphony we are now hearing." And in fact, Miss Smithson, the famous actress from Covent Garden, was sitting in the stage-box. Berlioz kept looking directly at her, and every time their gazes met, he would pound away on his drum as if possessed. Miss Smithson has since become Madame Berlioz, and her husband has gotten his hair cut. When I heard the Symphony once again at the Conservatory this past winter, Berlioz was sitting there again as the timpanist in the back of the orchestra, the fat Englishwoman was again sitting in the stage-box, their gazes met once again . . . but this time he no longer beat the drum so furiously."

Source: Heinrich Heine, "Über die französische Bühne" (1837). Transl. MEB

 

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« C'est une honte qu'il se soit fait couper les cheveux. Je me souviendrai toujours de l'allure qu'il avait quand je le vis pour la première fois, il y a six ans, avec son style capillaire antédiluvien, sa chevelure hérissée au-dessus de son front, comme une forêt poussant sur le bord d'une falaise escarpée. Cela se passait au Conservatoire de musique pendant une exécution de sa grande symphonie....La meilleure partie de l'œuvre était le Sabbat des sorcières dans lequel le Démon dit la messe et où la musique de l'Eglise catholique est parodiée avec la plus terrifiante et sanglante bouffonnerie. C'est une farce où tous les serpents cachés en nos cœurs sortent en sifflant joyeusement à la surface. Mon voisin, un jeune homme bavard, me désigna le compositeur qui était assis à l'autre bout de la salle de concert faisant office de timbalier au sein de l'orchestre. Car les timbales sont son instrument de prédilection. « Voyez-vous là à l'avant-scène » me dit mon voisin « cette grosse Anglaise ? C'est Miss Smithson ; Monsieur Berlioz en est follement amoureux depuis trois ans et c'est à cette passion que nous sommes redevables de la symphonie que nous écoutons en ce moment ». Effectivement, Miss Smithson, la célèbre actrice de Covent Garden, était assise à l'avant-scène. Berlioz ne cessait de la dévisager et, chaque fois que leurs regards se rencontraient, il tapait sur les peaux comme un possédé. Depuis, Miss Smithson est devenue Madame Berlioz et son mari s'est fait couper les cheveux. Lorsque j'ai entendu de nouveau la Symphonie au Conservatoire l'hiver dernier, Berlioz était encore assis aux timbales au fond de l'orchestre, la grosse Anglaise était encore assise à l'avant-scène, leurs regards se rencontraient encore..... mais, cette fois, il ne tapait aussi furieusement sur les peaux »

mercredi 6 juin 2012

La pensée de juin 2012

C'est à l'occasion de la sortie de son dernier livre Le penseur malgré lui  (Cherche Midi) que je me suis intéressé de plus près à Grégoire Lacroix. J'ai entendu à la radio quelques citations qui en sont tirées :

 

Le mocassin, on ne s'en lace pas

Les sondages le confirment : trois Français sur quatre ignorent qu'il y en a peut-être un cinquième

et j'ai eu envie d'en savoir plus. Situé résolument dans la lignée d'Alphonse Allais, de Boris Vian et de Jacques Prévert, il excelle dans la forme courte et chez lui le loufoque le dispute à l'hyperlogique, orfèvre du langage il en décape les routines et restitue aux mots leur éclat du neuf. Sans agressivité, son humour fait mouche sans blesser et "fait la vie belle" comme le dit un de ses admirateurs.

Pour compléter le tableau quelques citations tirées de ses autres livres (Les douze « moi » de Grégoire/ Les euphorismes de Grégoire/ Les nouveaux euphorismes de Grégoire tous édités chez Max Milo) :

L'humour c'est ce qui évite à la lucidité de sombrer dans l'amertume.

Pas besoin d'être artilleur pour savoir que les filles canon deviennent rapidement des boulets.

Les suicidaires sont des gens pour qui mourir est un besoin vital.

Ce qui est le plus pénible en politique c'est l'interdiction de douter.

La femme forte a des amis, la femme faible a des amants

Viagra : la seule aide véritable à la réinsertion.

Je ne crois pas en Dieu et j'ai toutes les raisons de penser que c'est réciproque.

Je suis à cheval sur les principes, mais très mauvais cavalier

Moins on en sait, mieux on colporte

Il y a des gens modestes qui tiennent absolument à ce que ça se sache

Élever très haut le débat est une façon élégante de le perdre de vue

Où se posaient les hirondelles avant l'invention du téléphone ?

Belle moisson, non ? Vous avez de quoi tenir un mois d'ici à la prochaine Pensée du mois

samedi 5 mai 2012

Avril en blanc

Après l'hiver rigoureux que nous avons subi, le redémarrage de la végétation était très attendu. Les floraisons en blanc ont été réussies comme en témoignent ces photos de pivoines froufroutantes et de rosier de Banks que j'ai prises dans mon jardin.

Permettez-moi de vous les offrir.frou_frou_pivoines.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

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vendredi 4 mai 2012

La pensée de mai 2012

Quelques citations tirées du Journal de Jules Renard (voir billet précédent)

 

Ecrire, c'est une façon de parler sans être interrompu

 

Il n'y a pas d'ami, il n'y a que des moments d'amitié

 

Il n'y a malheureusement pas de remède de bonne femme contre les mauvaises

 

Dans la veine de Blaise Pascal :

La femme est un roseau dépensant

 

Et une histoire naturelle ultra condensée :

Kangourou, puce géante

 

jeudi 3 mai 2012

Sur Jules Renard

Jules Renard, que nous connaissons le plus souvent par "Poil de carotte" dont des passages étaient cités ou dictés autrefois à l'école, était d'un abord assez rugueux, cultivant même un peu cet aspect. Son condisciple Emile Reynaud au lycée Charlemagne, à Paris, le décrit ainsi quand il avait environ dix-sept ans :

 "C'était un grand garçon roux, solide, au front bombé, à la physionomie originale et fine, aux yeux aigus, mais taciturne et peu enclin aux confidences....... Comme un coeur trompé que l'expérience a rendu méfiant, il décourageait les approches."

 

Cependant il avait de solides amitiés littéraires et artistiques. En témoigne par exemple les artistes qui ont tenu à illustrer ce que je tiens pour un marqueur civilisationnel, les Histoires naturelles, à savoir Valloton, Toulouse-Lautrec, Bonnard..... ou à ciseler leur musique sur ses mots comme Maurice Ravel. Extraordinaire observateur, il regarde, il écoute et rend par de merveilleuses petites touches la vie des hommes et de la nature. Son art est, à la façon de l'art japonais qui a tant  fasciné les artistes de cette époque, une recherche de la concision et du mot juste comme l'évoque Marcel Boulenger :

 "Il veut la vérité. Sans rechercher la poésie mais en la laissant se dégager elle-même de ses phrases qu'il épure autant qu'il est possible. Il les ponce, il les polit, il ne les lâche pas tant qu'elles n'ont pas exprimé le plus en disant le moins." 

 

En bref, c'est un auteur plus que fréquentable, dont la lecture est stimulante et réjouissante par son humour quelquefois corrosif et son ironie qu'on retrouve aussi bien dans son Journal que dans ses délicieuses Histoires naturelles. On en saura plus en allant dans le site des amis de Jules Renard.  

J'emprunte quelques citations à Jules Renard dans mon billet la pensée du mois de mai 2012. Par instant, il semble frôler la misogynie, mais je ne suis pas persuadé que cela soit constitutif de sa pensée, plutôt une réaction à l'égard d'une mère qui l'a rejeté dans son enfance. 

dimanche 1 avril 2012

Barouf à Chioggia

C'est le titre d'une pièce de Carlo Goldoni et cette petite ville de Vénétie donne aussi son nom à une betterave qui semble issue des amours d'un radis et d'une betterave rouge car sa coupe montre des cercles concentriques roses et blancs du plus bel effet. La trouver un jour sur l'étal des Jardins de l'Aiguelongue (puis de chez Gazo à Castelnau) m'a donné envie de l'utiliser en cuisine. Je l'emploie crue découpée en tranches fines et elle me sert de support pour y déposer des produits de saison et/ou de région. Variations sur ce thème en deux déclinaisons de mise en bouche réalisées à l'occasion de repas entre ami(e)s.

 

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Première variation

Sur une rondelle de betterave chioggia : une lame de jambon de porc noir de Bigorre/un supion sauté épicé au satay/une feuille d'oxalis

 

Sur une autre rondelle de betterave chioggia : une crevette sautée déglacée au vinaigre de tomate/une noix de brandade/des oeufs de lompe/feuilles de maceron haché avec quelques gouttes de vinaigre de grenade

 

 

Deuxième variation

 

gui3_variation_betterave.JPGSur une rondelle de betterave chioggia : feuille de maceron haché avec quelques gouttes de vinaigre balsamique

 

Sur une autre rondelle de betterave chioggia : une chiffonnade de bresaola della valtellina/ un pois gourmand grillé/jeunes pousses d'asperges sauvages

 

Une huître de Bouzigues avec une gelée de betterave rouge aux échalotes

 

 

Oui, mars est la saison du maceron, je vous parlerai une autre fois de cette plante spontanée de mon jardin de la même famille que le céleri que j'utilise pour cuisiner. 

samedi 31 mars 2012

Sous le choc d'Unica

Je suis allé ce mercredi 28 mars au théâtre des 13 Vents dans le cadre de mon abonnement pour l'adaptation de la nouvelle d'Unica Zürn Sombre printemps sous le titre de Dark Spring joué par une immense comédienne, Claude Degliame, et un groupe musical décoiffant, Coming Soon (folk/rock/metal......).

Je connaissais vaguement Unica Zürn comme ayant évolué dans les milieux du surréalisme des années 50, sans plus. Je ne m'attendais pas à un tel choc avec ce texte où la femme d'une cinquantaine d'année convoque et évoque la petite fille qu'elle a été dans le Berlin de la 1ère guerre mondiale finissante. Elle y affronte les démons de tous ordres, personnels, familiaux, sociaux, historiques qui ont façonné sa personnalité complexe.

J'ai voulu en savoir plus sur cette femme devenue en 1953 la compagne du plasticien Hans Bellmer connu, lui, pour son engagement anti-nazi et dont la Poupée est devenue un des emblèmes du surréalisme (voir le site) Une étude remarquable sur l'oeuvre et la vie d'Unica Zürn se trouve dans le site de la revue franco-allemande La mer gelée et je vous conseille vivement de vous y rendre.

Entre autres activités artistiques Unica Zürn a pratiqué le dessin automatique et l'anagramme. Dans ce dernier la règle du jeu consiste à n'utiliser que les lettres et toutes les lettres du premier vers dans les vers suivants. C'est donc une écriture sous forte contrainte comme celles pratiquées en France par quelqu'un comme Georges Perec et ses amis oulipiens. Dans le cas présent cette forte contrainte semble faire jaillir des sens profonds et cachés. Voici un de ses poèmes-anagrammes, traduits par Ruth Henry et Robert Valançay. À vous d'apprécier.

HINTER DIESER REINEN STIRNE

Hinter dieser reinen Stirne
redet ein Herr, reist ein Sinn,
irrt ein Stern in seine Herde,
rennt ein seid’ner Stier. Hier

der Reiter Hintersinn, seine
Nester hinter Indien — Irr-see —
Irr-Sinn, heiter sein — Ente der
drei Tinten-Herrn — reisen sie
— ein Hindernis ! Retter seiner

Dinten-Herrn — ist es eine Irre ?

DERRIERE CE FRONT PUR

Derrière ce front pur
Un monsieur parle, une idée voyage,
une étoile s’égare dans son troupeau,

un taureau de soie s’élance.
Voici le cavalier Réticence,
ses nids sont derrière les Indes.
Mer en folie — Folle idée.
Serein — Le canard des trois seigneurs de l’Encre.

Ils voyagent — des traverses ! —
Sauveteur des seigneurs de l’Encre —
Est-ce une folle ?

La pensée d'avril 2012

Le vin et l'alcool sont des sources quasi illimitées de réflexion. On en compte plus les aphorismes, les proverbes et les dictons qui les concernent. Une petite rafale de citations anonymes ou ayant des auteurs identifiés.

 

Je n'ai jamais abusé de l'alcool, il a toujours été consentant.

 

L'alcool ne résout pas les problèmes, ceci dit l'eau et le lait non plus

 

L'alcool tue mais combien sont nés grâce à lui ?

 

La pression, il vaut mieux la boire que la subir.

 

Jésus changeait l'eau en vin. Tu m'étonnes que douze mecs le suivaient partout.

 

 

Pour savoir qu'un verre était de trop, encore faut-il l'avoir bu

Georges Courteline

 

Si je bois, c'est pour rendre les autres intéressants

W.C. Fields

 

Qui n'aime point le vin, les femmes ni le chant restera sot toute sa vie

Martin Luther

 

L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressés.

Georges Courteline

 

Un alcoolique, c'est quelqu'un que vous n'aimez pas et qui boit autant que vous.

Coluche

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