Le Blogue d'Igor

"Heureux ceux qui se regardent avec humour car ils n'ont pas fini de rigoler ..." Lao Tseu

vendredi 2 mars 2012

la pensée de mars 2012

Elle est de Vladimir Vladimirovitch MAÏAKOVSKY, poète futuriste russe (entre autre), brûlé au feu de l'amour et de la révolution

 

Vivre dans un monde nouveau, c'est gravir une paroi de glace avec des ongles d'enfant

Владимир Владимирович Маяковский

 

 

 

mardi 31 janvier 2012

Sur terre et sur mer

Deux amies fêtaient leur anniversaire par un déjeuner en cette fin janvier. J'avais proposé de préparer une mise en bouche comme j'aime le faire. J'avais remarqué la semaine précédente au marché de Castelnau un nouveau producteur de légumes venant de Saint-Just (détails en fin de billet) dont les épinards étaient excellents. C'est donc à partir de l'idée d'une tombée d'épinards que mon plat s'est mis en place en ayant recours à des produits de saison (saint-jacques, supions.....) ou à des ingrédients (chorizo, galabar...) et épices qui sont venus se mettre en place progressivement.

 

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Une poignée de feuilles d'épinard par personne

Une noix et le corail d'une coquille saint-jacques par personne

Un petit supion par personne

Une cuillère d'amandes effilées par personne

Une tranche de galabar pour deux personnes

Une tranche de chorizo piquant pour quatre personnes

Un kiwi, une branche de céleri

Poutargue, satay, beurre

 

Faire griller les amandes effilées dans une poêle

Faire sauter les supions dans un petit peu d'huile, les saupoudrer en fin de cuisson d'un peu de satay

Décoquiller les saint-jacques, réserver

Faire brièvement frire dans une poêle les tranches de galabar et de chorizo, essorer l'excès de gras

Laver et équeuter les feuilles d'épinard, les faire revenir brièvement à la poêle dans un peu de beurre, mélanger avec les amandes effilées grillées, répartir dans les assiettes, garder au tiède

Faire revenir rapidement les saint-jacques dans un peu de beurre, les garder au tiède après les avoir parsemé de poutargue râpée

Disposer sur la couche d'épinard les morceaux de galabar et de chorizo avec de petits dés de céleri, une tranche de kiwi sur laquelle on posera un supion et une saint-jacques. Finir de décorer si besoin (ce jour-là j'avais cueilli les premières violettes de mon jardin).

 

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Avec ce plat nous avons servi un vouvray sec 2002 du Clos Naudin (Ph. Foreau).....

 

Les Paniers de Régine à Saint-Just, présent au marché de Castelnau le mardi et le vendredi, vente de paniers sur place à la propriété

La pensée de février 2012

Il y a quelques noms de villages qui, dans la région, me font rêver tant leur consonance suggère un ailleurs. Ainsi de Minerve au nord de Béziers, de Bédoin et de Malaucène au pied du Ventoux ou encore de Sumène, au pied de l'Aigoual. Passant près de ce village dans les années 70 (du XXème siècle), j'avais pensé à Sumer (en Mésopotamie) et écrit un petit poème. Je vous le livre une quarantaine d'années après. Merci de votre indulgence.

 

SUMÈNE EN SEMAINE

 

Ballade sur six pieds

 

Petit gars de Sumène

Je sais que tu t' promènes

Dimanche ou en semaine

Avec la belle Germaine

 

Est-ce que ça te surmène

De trousser des poèmes

Les doigts dans des mitaines

Pinçant la bell' Germaine

mercredi 4 janvier 2012

Un peu de fraîcheur dans un monde de brutes

Chacun ayant participé à la réalisation du repas du réveillon du 31 décembre 2011, j'avais imaginé cette mise en bouche toute en fraîcheur marine dont je vous fais profiter et assez facile à réaliser avec des produits parfaitement frais.

tartare de gambas et grains de pamplemousse, wakamé : une grosse crevette bien fraîche par personne environ. Décortiquer, enlever le cordon noir, découper en tranches minces, citronner légèrement au citron vert. Peler un pamplemousse, enlever la membrane entourant les quartiers, récupérer les grains de la chair. Mélanger avec la chair des gambas, répartir dans des coupelles ou soucoupes, ajouter un peu de wakamé préalablement réhydraté

 

émincé de saint-jacques sur gélée de verveine, dés de topinambours : faire une infusion concentrée de verveine citronnelle puis y dissoudre deux feuilles de gélatine, laisser gélifier au froid ; séparer les noix de st-jacques des corails, les éponger, les émincer en tranches minces ; cuire à la vapeur des dés de topinambour en les gardant un peu croquants. Découper la gelée de verveine en petits morceaux, mouliner du poivre blanc, répartir le concassé de gelé dans des coupelles, déposer les émincés de st-jacques, saupoudrer de laitue de mer déshydratée, poser un morceau de corail sur chaque portion ainsi qu'un petit morceau de mozzarella (de bufflonne) et quelques dés de topinambour

 

trilogie_fraicheur_marine.JPG

 

nous avons complété cette fois l'assiette par une huître chaude à la normande (recette sur demande) et servi le tout avec le champagne cuvée Tradition de la maison Blin (fournisseur officiel des Houssat)

 

lundi 2 janvier 2012

La pensée de janvier 2012

Pour commencer l'année avec un sourire ces quelques aphorismes de bon sens sans auteur connu qui se propagent de-ci, de-là :

 

Un égoïste, c'est quelqu'un qui ne pense pas à moi

 

Les femmes préfèrent être belles plutôt qu'intelligentes parce que, chez les hommes, il y a beaucoup plus d'idiots que d'aveugles

 

Le sexe masculin est ce qu'il y a de plus léger au monde, une simple pensée le soulève

 

Les enfants c'est comme les pets, on ne supporte que les siens

 

On dit d'un accusé qu'il est cuit quand son avocat n'est pas cru

mercredi 30 novembre 2011

la pensée de décembre 2011

Quatre pensées ou phrases pour le prix d'une et toutes signées de ou attribuées à Albert Einstein. Si on se réfère à la première, on peut le penser agnostique mais le doute s'installe avec la seconde qui suggère qu'il est croyant ou, à tout le moins, déiste. Si cette incertitude vous plonge dans des abîmes insondables de réflexion les deux suivantes vous feront sourire car le personnage avait de l'humour.

"Définissez-moi d'abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j'y crois".

"L'idée que l'ordre et la précision de l'univers, dans ses aspects innombrables, serait le résultat d'un hasard aveugle, est aussi peu crédible que si, après l'explosion d'une imprimerie, tous les caractères retombaient par terre dans l'ordre d'un dictionnaire".

"La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi" !

"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité".

mardi 1 novembre 2011

La pensée de novembre 2011

Le décès, prévisible, de Steve Jobs, le co-créateur d'Apple, a provoqué un déferlement d'hommages quelque peu surdimensionné, même si les qualités de visionnaire marketing de l'homme sont indéniables. Parmi ce flot, j'ai remarqué la petite phrase suivante qui a le mérite de faire sourire et réfléchir :

 

« 10 years ago we had Steve Jobs, Bob Hope and Johnny Cash. Now we have no Jobs, no Hope and no Cash »

 

Il y a dix ans nous avions Steve Jobs, Bob Hope et Johnny Cash. Maintenant nous n'avons plus de boulot (jobs), plus d'espoir (hope) et plus de liquide (cash)

 

Je n'en connais pas l'auteur.

vendredi 7 octobre 2011

La pensée d'octobre 2011

"Le réseau des Kunsthalle est considérable. La décentralisation du pays joue un rôle central"

La citation est de Jocelyn Wolff, galeriste parisien

 

Je l'ai trouvée dans un article signé de Philippe Dagen, le critique d'art bien connu du Monde, dans un article pleine page qu'il signait dans le supplément du Monde "Culture & Idées" daté du samedi 1er octobre 2011. Fortement titré "L'art allemend est supérieur", l'article analyse avec pertinence les raisons géographiques, historiques, économiques et pédagogiques du succès des artistes allemands qui sont....parmi les plus influents dans le domaine des grandes expositions et des salles des ventes.

samedi 10 septembre 2011

Festival de tomates dans mon assiette

 

feto2_etal_du_conservatoire.JPGLe temps à averses de ce dimanche 4 septembre n'a pas trop perturbé le 5ème Festival de la tomate de Clapiers auquel le convivium de Slow Food Languedoc apportait son concours sous la forme d'un atelier du goût (dégustation comparative de différentes variétés de tomates). J'ai profité de ma présence pour faire mon marché et revenir à la maison avec quelques kilos de tomates de toutes formes et couleurs. Restait à les mettre en valeur. Une idée de plat s'est petit à petit dessinée et après un essai préliminaire en début de ce semaine, je suis arrivé à cette réalisation partagée par plusieurs ami(e)s lors d'un dîner le vendredi 9 septembre. Je vous en fais profiter aussi. C'est un plat musical, saurez-vous me dire pourquoi ?

 

 

Sur un miroir de gelée de tomates mixées des tranches de tomates de différentes variétés avec divers basilics de mon jardin, au milieu citronnelle ciselée et une fleur de sauge, sur une tomate de la mozzarella avec une feuille de stévia ; servi avec trois sels de couleurs (noir, marron et rose) de provenances variées (Hawaï, Australie). Le rosé Qu'es Aquo 2010 du mas Cal Demoura s'est révélé parfait par son côté frais et charnu.

 

sep3_tomates_et_basilics.JPG

mercredi 31 août 2011

La pensée de septembre 2011

Selon un dicton bien connu : « Partir, c'est mourir un peu »

 

Ce qui ne laisse pas indifférent l'humoriste qui le complète ainsi :

 

« Partir, c'est mourir un peu, mais mourir c'est partir beaucoup »

(Alphonse Allais)

 

Le poète n'est pas en reste qui use des procédés de la contrepèterie pour détourner le dicton et le teinter d'humour noir tout en affirmant son agnosticisme :

 

« Martyr, c'est pourrir un peu »

(Jacques Prévert, Paroles)

 

Sur un mode plus épicurien, étant attablé avec des ami(e)s nous évoquions avec gourmandise cette préparation culinaire qu'on appelle « petits farcis ». Il me vint à l'esprit cet à-peu-près qui eut le mérite de faire sourire les convives :

 

« Farcir, c'est nourrir un peu »

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