Le Blogue d'Igor

"Heureux ceux qui se regardent avec humour car ils n'ont pas fini de rigoler ..." Lao Tseu

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dimanche 24 mars 2013

Vrais jumeaux

Je suis un lecteur plutôt assidu du Monde. Je commence le plus souvent ma lecture par le Carnet situé en fin de journal, en général à l'avant-dernière page, où paraissent les annonces des événements qui rythment la vie sociale : naissances, baptêmes, fiançailles, mariages, anniversaires de naissance ou de mariage, décès, remerciements, messes, condoléances, hommages, anniversaires de décès, souvenirs, colloques, conférences, séminaires, forums, portes ouvertes, congrès, nominations, assemblées générales, soutenances de mémoire, thèses, HDR, expositions, vernissages, signatures, lectures, communications diverses......

 

En fait, par principe de précaution, je regarde principalement la rubrique Décès afin de vérifier que je n'y figure pas et que je peux continuer tranquillement à vaquer à mes occupations, à commencer par la lecture de mon journal.

 

Ce jour-là, dans le Monde daté du mercredi 20 février 2013, mon attention est attirée par deux avis de décès successifs., l'un concernant Etienne B. et l'autre André B. En parcourant les notices, je constate que l'un et l'autre sont anciens élèves de l'ENS (rue d'Ulm), qu'ils sont tous deux professeurs émérites des Universités, hellénistes et épigraphistes. Ils sont tous deux décédés le 17 février dans leur quatre-vingt dixième année à quelques heures d'intervalle et ils étaient jumeaux. Ont-ils poussé la gémellité jusqu'à décéder dans le même ordre que celui de leur naissance ? Cela n'est pas indiqué. En revanche l'un, Etienne, sera inhumé au cimetière de Montrouge, après une cérémonie religieuse à l'église Saint-Etienne-du-Mont, tandis que l'autre, André, verra ses cendres dispersées à Voncq après incinération au crématorium du cimetière du Père-Lachaise.

lundi 1 février 2010

Chez VEOLIA Eau, ça baigne (suite)

Comme annoncé dans le précédent billet voici le texte de la lettre que j'ai adressée ce 31 janvier à mon conseiller clientèle à l'agence de Montpellier de VEOLIA Eau (j'ai retiré ici les références du courrier et le nom de ce conseiller).

Monsieur,

Par courrier du 28/12/2009, j'avais fait une demande de dégrèvement auprès de votre agence d'une partie du montant de ma facture correspondant à une surconsommation due à une fuite (pour 84 m³ sur un total de 127 m³ facturés) pour la partie liée aux frais de collecte et de traitement des eaux usées, soit 106,68 euros HT et 112,55 euros TTC dans la mesure où ce volume n'a pas été collecté, ni traité et a été absorbé par le sol un peu en aval du compteur.

Je viens de prendre connaissance de votre courrier daté du 20/01/2010 en réponse à cette demande. Vous m'accordez un avoir de 15,10 euros TTC sur une facture totale de 382,10 euros et me demandez de vous « adresser la somme de 367,00 euros dans les meilleurs délais », ce que je fais en joignant un chèque de ce montant à la présente. Je remarque que vous avez la délicatesse de me réclamer une somme ronde en euros sans vous et m'embarrasser de centimes.

J'observe que le dégrèvement accordé correspond aux frais de collecte et de traitement des eaux usées pour une surconsommation par fuite de 11, 27 m³ (au lieu de 84 m³) soit 13,4 % de ma demande que j'ai pris la peine de justifier en me référant à la consommation moyenne du second trimestre des années précédentes, ce qui est plus de l'ordre de l'aumône que du geste commercial.

Je suis confondu par votre générosité (je veux parler de VEOLIA Eau, pas de vous en personne bien sûr, SCA au capital de 2.207.287.340,98 euros inscrite au RCS de Paris sous le n° 572 025 526). Je frémis à l'idée que ce dégrèvement mette en péril les hauts salaires et autres avantages (retraites chapeaux, parachutes dorés ....) de vos dirigeants que le comité de rémunération du groupe leur consent. Je tremble en imaginant que les actionnaires verront leur dividende écorné par cette miroblante remise de 15,10 euros. J'espère aussi qu'il restera à VEOLIA Eau assez de liquidités (si on peut dire) pour assurer le versement de votre salaire et celui de vos collègues. J 'ajoute que cet épisode me rend beaucoup plus réceptif que je ne l'étais jusqu'à présent aux propositions de reprise par les collectivités territoriales de la gestion de la distribution de l'eau.

J'ai bien noté que vous restez à mon entière disposition et que vous me priez de croire en votre profond dévouement. Je me borne pour ma part à vous adresser plus simplement mes salutations en espérant que vous voudrez bien reconsidérer votre position à la lumière du présent courrier que je vais me faire un plaisir de publier dans mon blogue ( http://lebloguedigor.free.fr/ ).

M.-I. GOURÉVITCH

P.J. : un chèque de 367 euros à l'ordre de VEOLIA Eau tiré sur mon CCP

Chez VEOLIA Eau, ça baigne

Jusqu'il y a peu, je puis dire que pour ce qui est de mes relations avec VEOLIA Eau (qui gère la fourniture de l'eau potable à Montpellier) ça baignait.

J'ai constaté en novembre la présence d'une fuite en aval du compteur et j'ai pris les dispositions pour y remédier, ce qui fut fait le 11 décembre par une entreprise de plomberie. La facture d'eau du second semestre 2009 que je reçu peu après fut à la mesure de la fuite : consommation de  127 m³ au lieu de 43 m³ en moyenne pour la même période ces dernières années, soit une surconsommation due à la fuite de 84 m³.

Dans la mesure où ce volume perdu n'a pas fait l'objet d'une collecte et d'un traitement des eaux usées (postes qui sont facturés pour un peu plus de 44% du montant de la facture), j'ai demandé par courrier en date du 28 déc. 2009 à l'agence locale de VEOLIA Eau à Montpellier de m'accorder un dégrèvement que j'avais chiffré par une simple règle de trois à 106,68 euros HT, soit 112,55 euros TTC.

Une réponse signée de "mon" conseiller clientèle m'est parvenue il y a peu qui me gratifie d'un avoir de 15,10 euros (soit 13,4% du montant que j'avais demandé) et me demande de règler dans les meilleurs délais la somme de 367 euros.

On trouvera dans le billet suivant copie de ma réponse. Bonne lecture.

(à suivre)

vendredi 14 mars 2008

Comme un bleu

Je viens de me « payer » une panne sèche en ville comme je n'en avais plus connue depuis l'époque où je roulais dans une 2 CV sans jauge au tableau de bord (on disposait d'une baguette plongeante genre jauge à huile en plus grand) et où cela m'arrivait plusieurs fois par an. Cette fois j'étais pressé par le temps bien j'ayant vu que la jauge était au plus bas mais je pensais pouvoir faire encore quelques km. Cela ne fut pas le cas et ça m'a rajeuni d'une quarantaine d'années. On en redemanderait presque... Mais c'est peut-être aussi une préfiguration de la panne sèche généralisée qui nous attend dans les années à venir : épuisement de la ressource pétrolière, stagnation de la production, demande accrue, forte spéculation et désordre monétaire.

mercredi 11 juillet 2007

Club Internet, bientôt l'épilogue

Vous avez remarqué que ces deux/trois derniers mois mes démêlées avec Club Internet ont occupé une place envahissante dans mon blogue. Je leur avais donné cette place car je pense que ces relations difficiles et quelque peu inégales avec mon fournisseur d'accès dépassaient mon seul cas particulier, ce que m'ont confirmé plusieurs réactions de lecteurs/trices de ce blogue. Ayant obtenu globalement satisfaction à propos de ce que je demandais (avec une certaine insistance que je peux me permettre car, d'une part, je maîtrise assez bien les arcanes administratives et commerciales et, d'autre part, je dispose de temps étant à la retraite), le moment est venu de retirer les billets concernant cette affaire afin d'alléger mon blogue et d'en tirer les leçons à l'usage des mouvements de consommateurs pour obtenir une meilleure régulation des relations entre les fournisseurs d'accès et leurs clients, ce que je ferai dans un prochain billet.

mercredi 16 mai 2007

Houille, aïe, aïe !

Je vous fais profiter, lectrices et lecteurs de ce blogue, du message que j'ai envoyé ce jour à la rédaction du Monde

Chers amis du Monde,

Un bref article surtitré POLLUTION et intitulé Bonnet d'âne pour les centrales électriques allemandes et anglaises et paru dans le Monde daté du samedi 12 mai 2007 a retenu mon attention.
En lisant la dernière phrase, à savoir "Vingt-huit des centrales classées fonctionnent au charbon, les plus polluantes utilisant de la lignite, charbon très riche en carbone", j'ai eu le sentiment d'une explication erronée car pour moi le lignite (et non pas la) est un charbon de formation récente avec une partie végétale non totalement transformée en carbone, donc pas très riche en carbone. Si pollution il y a, elle n'est pas due dans ce cas à une plus forte teneur en carbone (ne pas confondre lignite et anthracite) mais à la présence à concentration élevée de composés soufrés. Un extrait de l'encyclopédie Wikipédia donné ci-dessous vous le confirmera (au terme inadéquat près, car c'est un anglicisme, de sulfure utilisé à la place de soufre). 
Alors le bonnet d'âne pour qui : pour l'AFP, source de cette confusion dans sa dépêche, ou pour vous qui la reproduisez sans la vérifier ?
Salutations

Michel-Igor GOURÉVITCH
MONTPELLIER

Extrait de Wikipédia : ''Le lignite est une roche sédimentaire composée de restes fossiles de plantes. C'est une roche intermédiaire entre la tourbe et la houille.
Le lignite est un charbon composé de 50 à 60 % de carbone.
Le lignite est utilisé dans certains pays de l'Est pour produire de l'électricité. Possèdant un fort pourcentage de sulfure, il cause de fortes pollutions et provoque des pluies acides.''