C'est le titre d'une pièce de Carlo Goldoni et cette petite ville de Vénétie donne aussi son nom à une betterave qui semble issue des amours d'un radis et d'une betterave rouge car sa coupe montre des cercles concentriques roses et blancs du plus bel effet. La trouver un jour sur l'étal des Jardins de l'Aiguelongue (puis de chez Gazo à Castelnau) m'a donné envie de l'utiliser en cuisine. Je l'emploie crue découpée en tranches fines et elle me sert de support pour y déposer des produits de saison et/ou de région. Variations sur ce thème en deux déclinaisons de mise en bouche réalisées à l'occasion de repas entre ami(e)s.
Première variation
Sur une rondelle de betterave chioggia : une lame de jambon de porc noir de Bigorre/un supion sauté épicé au satay/une feuille d'oxalis
Sur une autre rondelle de betterave chioggia : une crevette sautée déglacée au vinaigre de tomate/une noix de brandade/des oeufs de lompe/feuilles de maceron haché avec quelques gouttes de vinaigre de grenade
Deuxième variation
Sur une rondelle de betterave chioggia : feuille de maceron haché avec quelques gouttes de vinaigre balsamique
Sur une autre rondelle de betterave chioggia : une chiffonnade de bresaola della valtellina/ un pois gourmand grillé/jeunes pousses d'asperges sauvages
Une huître de Bouzigues avec une gelée de betterave rouge aux échalotes
Oui, mars est la saison du maceron, je vous parlerai une autre fois de cette plante spontanée de mon jardin de la même famille que le céleri que j'utilise pour cuisiner.
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