Je suis un lecteur plutôt assidu du Monde. Je commence le plus souvent ma lecture par le Carnet situé en fin de journal, en général à l'avant-dernière page, où paraissent les annonces des événements qui rythment la vie sociale : naissances, baptêmes, fiançailles, mariages, anniversaires de naissance ou de mariage, décès, remerciements, messes, condoléances, hommages, anniversaires de décès, souvenirs, colloques, conférences, séminaires, forums, portes ouvertes, congrès, nominations, assemblées générales, soutenances de mémoire, thèses, HDR, expositions, vernissages, signatures, lectures, communications diverses......

 

En fait, par principe de précaution, je regarde principalement la rubrique Décès afin de vérifier que je n'y figure pas et que je peux continuer tranquillement à vaquer à mes occupations, à commencer par la lecture de mon journal.

 

Ce jour-là, dans le Monde daté du mercredi 20 février 2013, mon attention est attirée par deux avis de décès successifs., l'un concernant Etienne B. et l'autre André B. En parcourant les notices, je constate que l'un et l'autre sont anciens élèves de l'ENS (rue d'Ulm), qu'ils sont tous deux professeurs émérites des Universités, hellénistes et épigraphistes. Ils sont tous deux décédés le 17 février dans leur quatre-vingt dixième année à quelques heures d'intervalle et ils étaient jumeaux. Ont-ils poussé la gémellité jusqu'à décéder dans le même ordre que celui de leur naissance ? Cela n'est pas indiqué. En revanche l'un, Etienne, sera inhumé au cimetière de Montrouge, après une cérémonie religieuse à l'église Saint-Etienne-du-Mont, tandis que l'autre, André, verra ses cendres dispersées à Voncq après incinération au crématorium du cimetière du Père-Lachaise.