Le Blogue d'Igor

"Heureux ceux qui se regardent avec humour car ils n'ont pas fini de rigoler ..." Lao Tseu

dimanche 19 décembre 2010

STRATAGèME/STRATA j'aime

Les éléments étaient disponibles et l'idée et l'envie étaient dans l'air du temps mais encore fallait-il leur donner cohérence et crédibilité, créer réellement le/les produit(s) avec ce que cela suppose de contacts et de contrats avec des vignerons différents, de vinifications à superviser, de marketing à mettre en place (étiquettes, dépliants....). C'est chose faite avec la gamme de vins du Languedoc "Stratagème" que j'ai découvert en déjeunant ce mercredi au Trinque Fougasse.
 
Quels éléments ?
 
- des collections de vins couvrant les appellations de la région faites à la demande et sous la supervision d'une firme de négoce existent depuis assez lontemps déjà ; par exemple, chez Jeanjean, la collection VP (identifiée par un macaron en relief au-dessus de l'étiquette représentant  des rangs de vigne en perspective et un mas) est typique de cette démarche qui implique une coopération de longue durée entre la firme et les vignerons
 
- des collections de vins de pays déclinant les principaux cépages ; là encore chez Jeanjean, la série La Sinueuse est typique de cette démarche
 
- une forte curiosité pour l'interaction entre la nature des sols et les vins qui en sont issus que nous avons largement constaté à chaque fois que nous avons organisé chez Slow Food Languedoc des sorties "Géologie, terroirs et vins" avec le géologue Jean-Claude Bousquet (qui a rédigé un livre à paraître sur les sols et terroirs de l'Hérault)
 
 
Il a fallu la réunion autour de Thierry Rodriguez  (qui se qualifie de chasseur de crus..... et qui est un homme du vin, négoce et production, imaginatif : voir son site), d'un oenologue bien connu dans la région (Jean Natoli) et d'un géologue, Philippe Combes, pour préciser le concept et proposer une collection de vins produits par différents vignerons sur des sols identifiés et caractéristiques. La présentation ayant son importance en matière commerciale, un quatrième mousquetaire complète le trio : Olivier Proust, graphiste, qui signe des étiquettes de très belle tenue, des coffrets très réussis et une documentation claire et agréable.
 
On a donc une collection de 12 vins (9 rouges, 1 rosé, 2 blancs), la collection STRATAGèME, produits sur des sols bien typés répartis, principalement, dans tout le Languedoc-Roussillon : grès (R), sable (B), schistes (R), galets (R et Ré), calcaire (R), poudingue (R), marnes (R), argile (B), granite (R), basalte (R), tuf (R). Il n'est pas impossible que d'autres cuvées complètent le paysage à l'avenir (ruffes par ex...). On voit qu'il y a une majorité de rouges. La plupart des vins sont en appellation Coteaux du Languedoc mais on y trouve aussi un vin de pays et un saint-chinian. Une belle réussite qui devrait, à mon sens, rencontrer un succès commercial. Les vins sont de bonne qualité, le prix à la bouteille est de 10 euros, celui d'un coffret de six vins est de 60 euros.
 
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Un concept séduisant, une réalisation soignée. Petit bémol, contrairement à la collection des appellations du Languedoc de Jeanjean, les producteurs des différentes cuvées ne sont pas identifiés (par peur qu'on les débauche ?) et il n'y a pas d'indication des cépages. Je sais bien que le propos principal des concepteurs est de mettre en avant ce qu'ils présentent, selon une formule bien publicitaire mais un peu abusive, comme  "11 terroirs, 11 expressions minérales, 11 vins : une gamme d'exception pour des expériences de dégustation uniques" et qu'ils sont donc muets sur les cépages. On remarquera que si on était dans l'expression minérale pure, il suffirait de suçoter un petit morceau de grès ou de granite, de machouiller un peu d'argile, de se rincer la bouche au sable .... pour avoir une expérience du terroir. Or, on sait bien que ça n'est pas le cas. Le type de sol ou de sous-sol est un élément du terroir mais pas le seul, comptent aussi la climatologie et le savoir-faire du et des vignerons qui se traduit en particulier par l'adéquation avec les éléments précédents du ou des cépages qui vont être les vecteurs de l'expression du terroir (et une de ses composantes).
 
C'est un peu là la limite de l'exercice et s'il fallait en pousser la logique au bout, il faudrait sur ces sols et sous-sols bien typés faire pousser le même cépage et vinifier de manière similaire des raisins issus de ces vignes, si possible de même âge. On voit que, sauf mise en oeuvre d'un programme de recherche mené sur une longue période par un organisme public, on a peu de chance de réunir ces conditions chez des producteurs qui doivent aussi vivre de leur activité. 
 
Au total, et en dépit de ces limites, je recommande de tester les vins de la gamme STRATAGèME dont je peux dire "STRATA, j'aime"

mercredi 1 décembre 2010

En avant les zygomatiques....

Après avoir écrit à quatre mains avec Pascal Bruckner un livre qui a fait date, Le Nouveau Désordre amoureux (éd. du Seuil, coll. Fiction et Cie, 1977), Alain Finkielkraut nous avait donné en 1979 dans la même collection du même éditeur un livre pétillant Ralentir : mots-valises ! qu'il avait repris et augmenté en 1981 dans le Petit fictionnaire illustré (en édition de poche au Seuil) Il en explique le principe dans sa préface. On procède en deux temps :

  • « fusionner deux termes afin que naisse un petit bâtard bizarre (puisqu'il ne se rencontre dans aucun dictionnaire....) et familier (puisqu'on reconnaît en lui la présence des deux mots d'origine) »
  • « chercher ensuite une définition à ce terme inédit. En mélangeant les significations des mots qui sont enfermés dans votre valise, vous ferez advenir un sentiment compliqué, une réticence impalpable, un animal chimérique, ou un concept fou.... »

Il ajoute « On peut s'intoxiquer aux mots-valises, et il y a, confessons-le, des risques élevés d'accoutumance. Comment retourner avec plaisir à l'ordre établi, quand vous avez vu s'estomper les frontières entre les vocables, et se recomposer sous vos yeux un trésor verbal fait de mélanges incongrus, criards, ou très doux. ».

Quelques exemples tirés de l'ouvrage de Finkielkraut, parmi plusieurs centaines :

 

cafardeux : couple qui s'ennuie

 

pédarogue : professeur aigri par l'indifférence de ses classes

 

constipassion : amour timide qui n'arrive pas à se déclarer

 

Un autre que j'avais commis à la fin des années 70 (du XXème siècle)

 

ovairedose : mourir d'amour

 

Le mot-valise n'est pas passé de mode et certains auteurs restent très actifs comme Alain Créhange ( Le pornithorynque est-il lustré ?  Fage éd., 2010  et dont le site vaut la visite) qui a proposé un superbe mot-valise obtenu par le simple ajout d'une lettre :

 

émigraine : mal de tête venu d'ailleurs

 

On ira voir avec intérêt le site de cet auteur qui définit simplement le mot-valise comme un mot constitué par l'amalgame de la partie initiale d'un mot et de la partie finale d'un autre :  ex. franglais. Il en fait remonter cette pratique à Lewis Caroll avec ses "portmanteau words"

 

Le mot-valise n'est pas forcément humoristique ou insolite. L'américain en fabrique couramment pour désigner de nouvelles notions ou pratiques : ainsi motel venant de la contraction de motor car et de hotel.

 

Il convient de distinguer le mot-valise de la contrepèterie qui opère par interversion de lettres ou de syllabes dans une phrase afin d'obtenir une autre phrase qui ait un autre sens, de préférence burlesque ou grivois. Le fait est, qu'avec la contrepèterie, on échappe rarement à la gauloiserie ou à la scatologie. On peut se lasser de sa pratique, c'est affaire d'état d'esprit, même s'il y a eu d'illustres prédécesseurs comme Rabelais avec son célèbre « femme folle à la messe ».

 

Autre distinction, les jeux sur les mots par distorsion phonétique, approximation et autres à peu près teintés d'un bon sens naïf en apparence comme le pratique, en l'assortissant de dessins, le collectif SUMOUPS (DePa dessinateur, Marco scénariste, Serge webmaster) très inventif en ce moment. Exemple de leur production (sans les dessins) qui se présentent avec un personnage central dessiné en situation à gros traits entouré de deux bulles qui contiennent à gauche le début d'une phrase ou une question et à droite sa suite ou la réponse :

 

Au Pôle nord, les prostituées/font du tapin à glace

 

Quand on va en vacances pour bronzer/Ce n'est en fait qu'un hâler-retour

 

Pour stimuler l'appétit sexuel/Il faut de bonnes recettes câlinaires

 

Le langage des signes n'est pas plus clair/Parce qu'on a des ampoules aux mains

 

On peut rapprocher cette forme d'humour, à base de fausses évidences, d'aphorismes sentencieusement détournés et d'ahurissement apparent, de celle pratiquée depuis 1983 par Philippe Geluck avec son personnage « Le Chat » et à ce courant de dessinateurs humoristes dont Charles M. Schulz est le plus célèbre représentant (Snoopy et les Peanuts, Charlie Brown....).

 

Petit rappel : si vous cliquez sur un mot ou un groupe de mots en rouge vous accédez au site Internet évoqué

La pensée de décembre 2010

Je l'emprunte, avec intérêt, aux humoristes de SUMOUPS, ce collectif de Belges talentueux, que j'ai découvert récemment et qui entourent le dessin d'un personnage croqué à gros traits par deux bulles où une phrase qui débute à gauche trouve sa suite ou sa réponse à droite et nous fait rire ou sourire en produisant de fausses évidences par distorsion de sens et à peu près phonétiques.

Carmen aurait dit à son homme/ Je t'aime car tu es beau et mien

Il faut être soie avant de se demander/d'où on est tissu

Pour en découvrir davantage clic sur leur site

mercredi 24 novembre 2010

Perdu de vue par mon percepteur

Depuis quelques temps ça ne semble pas tourner très rond à la perception de Montpellier. Je ne reçois qu'aléatoirement les avis d'imposition et il faut que je réclame par Internet pour savoir ce que je dois acquitter. Comme je suis mensualisé, j'ai intérêt à être vigilant car ils ne se gênent pas pour effectuer le prélèvement à la date qu'ils ont décidé et qu'ils n'ont pas été capable de me faire savoir. C'est peut-être une grève du zèle de la part du TPG de l'Hérault qui doit trouver que ses confortables primes ne le sont pas assez et qui a trouvé ce moyen pour protester. Exemples.
 
Le 29 octobre je demande à connaître le montant et l'échéancier de ma taxe d'habitation 2010
 
Est-ce dû aux perturbations sociales, mais alors que je m'apprêtais avec ardeur à acquitter le solde de "ma" taxe d'habitation pour 2010, je m'aperçois que je n'ai pas reçu à ce jour (29 oct 2010) l'avis d'imposition avec l'échéancier pour 2011 et surtout le reliquat à verser en 2010.
Merci de me faire connaître ce dernier point par courriel.
 
Je reçois une réponse par courriel le 3 nov me donnant les renseignements demandés avec un prélèvement effectué le 15 nov sans avoir reçu de document papier. J'en fais part à mon interlocuteur virtuel et m'inquiète le 20 novembre de n'avoir rien reçu en ce qui concerne les prélèvements sociaux.
 
Monsieur,
J'avais bien noté votre réponse et vous en avais remercié, je crois, sur le moment.
Je suis malgré tout surpris de n'avoir pas reçu par la Poste à ce jour (20 novembre 2010) une version papier de l'avis d'imposition pour la taxe d'habitation 2010 avec l'échéancier des prélèvements mensuels prévus pour 2011.
 
Autre étonnement, voire inquiétude, rien à ce jour en ce qui concerne l'avis d'imposition pour prélèvements sociaux (CSG, CRDS et autres). Il me semble que les années précédentes cet avis me parvenait en octobre pour un règlement fin novembre. Il me serait utlile d'être informé du montant à règler, ne serait-ce que pour provisionner la somme sur mon compte et éviter un incident bancaire qui ne serait pas de mon fait.
mes références figurant sur l'avis pour 2009 :.........
Avec mes salutations
 
Pas de réponse à ce jour (24 novembre) et rien dans la boîte à lettres. Faut-il croire que l'Etat n'a plus besoin de percevoir l'impôt ?

lundi 1 novembre 2010

La pensée de novembre 2010

Une première, d'actualité calendaire en ce début novembre, et signée du polémiste Henri Rochefort :

Si haut qu'on monte, on finit toujours par des cendres

Et une petite salve de trois anonymes, cocasses ou doucement poétiques, et colportées de bouche à oreille :

Un égoïste, c'est quelqu'un qui ne pense pas à moi

Jeune abeille cherche bourdon pour lune de miel

La mariée est arrivée en blanc, elle est repartie en foncé

jeudi 30 septembre 2010

La pensée d'octobre 2010

Philippe GELUCK est ce dessinateur né le 7 mai 1954 à Bruxelles et dont le personnage figuré par un gros chat en costard profère des évidences dignes du café du Commerce mais que nous avions perdues de vue. J'adore. Quelques exemples :

  • Pour devenir officier, il faut avoir été sous-officier. Pour devenir marin, il n'est pas nécessaire d'avoir été sous-marin.
  • Dans la vie, il y a deux choses qu'on ne peut pas faire à moitié : c'est naître et mourir.
  • J'essaye de noyer mon chagrin dans l'alcool mais depuis le temps..... il a appris à nager.
  • Si les lentilles vous font péter, portez des lunettes.

mercredi 1 septembre 2010

Un repas chimérique

Dans la mythologie grecque, le nom propre Chimère désigne un monstre fabuleux en forme de créature composite (tête de lion, corps de chèvre, queue de serpent ou de dragon), engendré par Typhon et Échidna. Elle ravageait la Lycie (en Asie mineure), crachant du feu et dévorant les humains ; elle fut tuée par Bellérophon chevauchant le cheval ailé Pégase.

 

Le nom de chimère est passé en nom commun dans le langage courant pour évoquer une vaine imagination, une utopie, une illusion (se repaître de chimères, Don Quichotte et ses chimères...).

 

En biologie, une chimère est un organisme, créé artificiellement et composé de tissus et/ou de cellules de types génétiques différents. Les premières chimères viables ont été créées à la fin des années 1960 par Nicole Le Douarin (alors à l'université de Nantes avant de poursuivre sa carrière au CNRS et au Collège de France) dans le cadre d'études d'embryogénèse. Elle greffa des cellules d'embryons de caille dans des embryons de poulet, obtenant ainsi un marquage cellulaire par la méthode des chimères caille/poulet. Elle utilisa ces animaux composites pour mieux comprendre les mécanismes de développement, notamment celui du système nerveux.

 

Plus modestement, je veux vous offrir l'évocation d'un repas chimérique. Il est composé de plats ordonnancés comme dans un repas classique (amuse bouche, entrée, plats, dessert ....) mais ces éléments n'ont pas été préparés le même jour, ni consommés au cours d'un même repas. Je les ai choisis parmi ceux servis en plusieurs occasions à des invité(e)s différent(e)s au cours des mois de janvier à juin 2010, les vins que nous avons dégusté avec ces plats seront aussi évoqués.

 

 

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On commence par une mise en bouche présentée sous forme d'une verrine d'une purée de patates douces et d'une mousseline d'asperges vertes avec une crevette rose sautée et une feuille de tanaisie. Un crémant de Bourgogne de chez Louis Bouillot aux fines bulles a été servi le 11 mai 2010 avec cette entrée en matière.repchim_b.JPG

 

 

On poursuit par une entrée constituée de demi-avocats remplis de tarama et d'oeufs de lompe ou de brandade au piment d'Espelette et de surimi avec lesquels nous avons servi ce 11 février un Picpoul de Pinet de chez Skalli (2007) atypique par ses arômes de fruits blancs et sa rondeur.

 

 

 

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On passe ensuite à un plat de mer consistant en des joues de lottes au safran sur un croustillant de poireaux à la badiane avec des tranches de butternut sautées et des mini quenelles nappées d'une compotée d'oignons au bouillon de volaille avec lequel nous avons servi ce 14 février le Coteaux du Languedoc blanc 2007 du domaine de Brunet.

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Nous faisons suivre par un tête de veau à l'ancienne en gelée servie avec des asperges vertes cuites au blanc et réglissées avec laquelle nous avons testé deux vins rouges en ce 10 juin 2010, tous deux en Coteaux du Languedoc/Terrasses du Larzac : la cuvée Prestige du Mas Brunet  2004 et la cuvé les Clapas du domaine du Pas de l'Escalette 2008.

 

repchim_e.jpgArrive un petit moment de fraîcheur avec un pélardon frais servi avec un slatko de prunes de Bosnie (une confiture faite avec une variété de prunes qui est une Sentinelle de Slow Food)  que nous accompagnons en ce 20 juin d'un muscat de Beaumes de Venise du domaine des Bernardins 2005.

 

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Pour le dessert nous savons que nous ne serons pas déçu en nous tournant vers les gâteaux de Scholler que nous accompagnons en ce 14 février par le Rivesaltes du domaine des Moret avec sa superbe cuvée le Macabeu d'Yvonne 2001. 

La pensée de septembre 2010

"Le vin d'ici est meilleur que l'eau de là"

Comme elle est brève, je vous donne en prime une contrepèterie parfaite et non grivoise, ni salace, ce qui est rare en cette matière :

Il fait beau et chaud

vendredi 27 août 2010

Sans verrine, on tourne en rond : assiette aux trois cercles

Invité par une amie, je lui propose de venir avec une verrine comme entrée. Elle m'apprend qu'elle même a prévu pas moins de trois verrines en apéritif et amuse-bouche. Du coup je renonce à la mienne et, après avoir un peu tourné en rond, je réalise l'assiette ci-dessous aux trois cercles concentriques. Quantités pour six assiettes.

Premier cercle : vermicelles de courgette aux éclats d'amandes fraîches

  • une courgette verte, une dizaine d'amandes fraîches, huile d'argan, sel, poivre
  • enlever une partie de la peau de la courgette puis la râper pour obtenir des filaments de la taille de vermicelles, saler  et citronner légèrement, laisser dégorger une petite heure au frigo,
  • ouvrir les amandes, enlever la membrane qui les entoure, les débiter en éclats, en parsemer les courgetttes, ajouter un peu d'huile d'argan, garder au frais

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Deuxième cercle : seiche en salade aux tomates sèches et piquillos

  • une seiche déshabillée de 400 à 500 g, tomates marinées ou séchées, tomates fraîches, trois piquillos, ail selon goût, un citron confit, une orange
  • congeler puis décongeler la seiche, la découper en lanières, la faire suer dans un peu d'huile à la poêle pendant une trentaine de mn
  • recueillir le jus pour cuire un riz par ex
  • découper les lanières et les tentacules de seiche en petits morceaux
  • remettre à la poêle dans un peu d'huile d'olive, ajouter l'ail écrasé, les tomates sèches et les piquillos découpés en petits morceaux, faire revenir un quart d'heure environ
  • en fin de cuisson ajouter la pulpe d'un citron confit et le jus d'une demi orange, saler, poivrer et laisser au frais
  • on peut rafraîchir la préparation en y ajoutant un peu de concassé de tomates fraîches

Troisième cercle : des feuilles de pourpier doré (200 g environ),  huile d'olive à la bergamote, quelques brins d'origan

Dressage des assiettes : le vermicelle de courgette aux éclats d'amande au milieu, un anneau de salade de seiche autour et un anneau de feuilles de pourpier légèrement arrosées d'un filet d'huile d'olive à la bergamote et parsemées de brins d'origan à l'extérieur. Ce jour-là j'ai agrémenté l'assiette d'une petite tranche de jambon de porc noir de Bigorre et de quelques fleurs du jardin (caryoptéris et sauge)

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Nous avons servi cette entrée avec un chardonnay de Limoux du domaine de Mouscaillo, 2005

 

jeudi 26 août 2010

Retour à l'ombre en terrasse à l'auberge de Valmagne

Pourquoi y revenir une dizaine de jours seulement après ma première venue ? Un p'tit creux et des choses à discuter concernant Slow Food. Alors autant en profiter pour y déjeuner. En bref, j'ai essayé le menu végétarien à 17euros avec la même entrée des légumes et fruits du jardin bio que le menu classique à 20 euros lequel fut choisi par mon compagnon de table. Ensuite plat végétarien pour l'un et gigot d'agneau de Lozère pour l'autre. Description des plats et ambiance de la terrasse en photos. 

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