Le Blogue d'Igor

"Heureux ceux qui se regardent avec humour car ils n'ont pas fini de rigoler ..." Lao Tseu

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vendredi 20 mars 2009

Une bourlingue en diagonale : à Clermonf, errant, 2ème épisode

Dimanche 7 septembre

Nous nous retrouvons à la Maison de l'habitat pour une studieuse session de travail sur la filière élevage et production de lait pour l'élaboration du fromage. Rendez-vous est donné au sommet du puy de Dôme pour un buffet généreux organisé par le convivum : spécialités et fromages sont encore au rendez-vous. Séparation générale à l'issue de cette université d'été qui laissera d'excellents souvenirs aux participants grâce à l'organisation parfaite et généreuse des membres du convivium Voca'Niac.

Ayant à faire le lendemain matin à la fonderie de Charbonnières-les-Vieilles, je prends logis au Manoir Fleuri à Châtel-Guyon, la petite ville thermale toute proche. Cet hôtel-restaurant est une grande bâtisse située dans un vaste parc arboré et organisée autour d'une large tour carrée qui abrite la quinzaine de chambres. Curieusement, cette tour est d'un style qui évoque plutôt les grandes demeures toscanes un peu fortifiées de la fin du Moyen-Âge. Après mon installation, je descends au restaurant qui est composé de deux salles qui ont des hauteurs sous plafond impressionnantes, de 5 à 7 m au moins, et sont d'un style Renaissance revu par le XIXème siècle : poutres et caissons garnis de tissu au plafond, murs lambrissés couverts d'assiettes, d'armes et de trophées.

Le chef Bruno Roche propose un menu "Découverte" à 29 euros, un menu "Terroir" à 38 euros et deux menus "Passion" à 35 euros pour 1 E, 1 P (poisson ou viande), F et D à 44 euros pour 1E, 2P (poisson et viande), F et D. Les propositions sont alléchantes (ex. d'entrées : terrine de saint-nectaire et cantal aux artichauts ou millefeuille de légumes et écrevisses avec mesclun et vinaigrette de crustacés). Je n'ai pas grand faim après les agapes roboratives de l'université d'été et je me contente d'un repas à un seul plat, en l'espèce un filet d'omble chevalier, fondue de fenouil à l'orange et beurre d'agrumes. Le plat est bien présenté et cuisiné avec finesse, le poisson étant rôti côté peau et légèrement poêlé côté filet. En attendant sa préparation, on m'apporte en guise d'amuse-bouche une verrine de crème de chou-fleur. La carte des vins balaie, sans trop les approfondir, les principales appellations françaises et je remarque trois références du Languedoc-Roussillon dont un Mas Bruguière. Je me décide pour un blanc au verre du négoce ( de Kressmann, site Internet intéressant) qui se révèle agréable. La dizaine d'autres convives qui sont là ce soir ont l'air satisfaits par ce qui leur est servi avec affabilité. Une bonne adresse en station thermale, ce qui n'est pas si fréquent, avec un chef qui a envie de mettre en valeur les produits de sa région.
 

Le Manoir fleuri
route du Château de Chazeron
63140 Châtel-Guyon
04 73 86 01 27

site Internet


(à suivre)

mercredi 21 février 2007

Arles et sa paillotte

Je ne connais pas tous les musées gallo-romains de France mais les deux que j'ai visité m'ont impressionné par leur évocation de la puissance de l'organisation urbaine de villes comme Vienne dans un cas et d'Arles dans l'autre. L'un est donc le musée gallo-romain de Saint-Romain-en-Gal sur la rive droite du Rhône, face à Vienne, et l'autre le musée de l'Arles et de la Provence antiques.

Début janvier 2007, je suis allé (re)voir l'exposition « Ingres et l'Antique » avec des amis dans ce dernier musée. Vers midi, une petite faim nous est venue et nous avons flâné dans les rues d'Arles à la recherche d'un restaurant sympa et ouvert le dimanche midi. N'ayant pas réservé à l'Atelier (Jean-Luc Rabanel, rue des Carmes), nous avons remis à une autre fois l'idée d'y déjeuner et nous avons porté notre choix sur la Paillotte.

Le lieu n'a en rien l'allure d'une paillotte mais tout d'une auberge de campagne avec pierres et poutres apparentes. Accueil sympathique dans cette maison tenue par Graziella et Stéphane Bognier : trois menus proposés (Provence à 17 euros et 3 plats ; Méditerranée à 22 euros et 3 plats ; Gourmet à 28 euros et 5 plats). Nous optons pour le menu Provence qui propose une parmentière de brandade de morue aux moules ou un crespeau provençal (c'est un compressé de plusieurs couches d'omelettes aux légumes et olives de Provence dont on trouvera une recette dans ce fichier pdf). Pour plat principal, je me laisse tenter par une gardianne de taureau cependant qu'un suprême de volaille aux cèpes et de petites seiches s'offrent aussi aux appétits. Quelques desserts nous tentent dont un croustillant aux trois chocolats. Dans une carte des vins comportant une quarantaine de références (une quinzaine de rouges et autant de blancs plus une demi douzaine de rosés) principalement en Côtes du Rhône et en Provence, nous optons pour un gigondas 2004 de Pierre Amadier. Au total cuisine simple et goûteuse d'inspiration régionale.

La Paillotte 28, rue du docteur Fanton
13200 Arles 04 90 96 33 15
fermé le mercredi et le jeudi midi