Cela fait un peu bizarre de se trouver au cœur de l'hiver au tiède dans son bureau alors que le jour où j'écris ce billet les flocons de neige virevoltent doucement sur Montpellier. Il sera le premier d'une série consacrée à un voyage effectué à la fin de l'été 2008, à cheval sur fin août et début septembre, de Montpellier à la pointe du Cotentin et retour.

Dans la figure de l'hexagone qui schématise souvent notre pays peuvent se tracer plusieurs diagonales. Il est probable que la plus longue soit celle qui va de Dunkerque à Nice (faute de continuer jusqu'à Tamanrasset comme autrefois). Plus modestement, je veux vous parler de celle qui va de Montpellier à Cherbourg et que j'ai parcourue, aller et retour, avec quelques digressions en cette fin août-début septembre 2008 pour rendre visite à des ami(e)s réparti(e)s tout au long de ce parcours, soit 3153 km au compteur entre le samedi 23 août à 14 h et le lundi 8 septembre à 17 h. Occasion de retrouvailles, de visites à des vignerons quand l'occasion s'en présentait et de haltes gourmandes au gré du parcours. Quelques jalons.

Samedi 23 août. Je rejoins un hameau nommé Mirabel (Bellevue en occitan) près de Martres-Tolosane, ville de faïences, au sud de Toulouse. Y résident mes amis Alain et Patricia dont le fils Billy, skipper professionnel de son état, épouse sa fiancée Hélène, orthophoniste.
 
Tout se passe dans les petits villages voisins : cortège derrière une voiture de collection décapotable, passage en mairie, apéro, séance de photos et dîner dans l'ancienne halle du village d'Alan. Bonne humeur et brassage des générations. Je reste la nuit sur place en logeant dans une maison étonnante remplie jusqu'à en déborder d'objets innombrables, une vraie brocante. Au matin, belle lumière dans le clocher mur pignon typique de cette région.


(à suivre)