Comme vous avez pu le constater, compulsifs consultants de ce blogue, je n'ai pas publié de pensée pour le mois de mai au début de ce mois, voulant faire coïncider sa parution avec la date du 17 mai, hautement significative à divers titres.

Tout d'abord, c'est le lundi 17 mai 1954 que la Cour suprême des Etats-Unis a rendu son arrêt dans l'affaire Brown vs Board of Education qui a ouvert une première brèche décisive dans ce qu'il est convenu d'appeler "les lois Jim Crow" de 1876, cet ensemble de dispositions qui, au sortir de la Guerre de Sécession qui avait conduit à l'abolition de l'esclavage dans les états confédérés du sud, avaient organisé la ségrégation raciale dans ces mêmes états et ceux de la "frontière". Dix ans plus tard, le président Lyndon Johnson signait le Civil Right Act qui abolissait l'essentiel des lois Jim Crow (pour en savoir plus clic sur http://www.grioo.com/info9666.html)

Ensuite, cette date me concerne personnellement comme le savent les ami(e)s. Et la pensée me direz-vous ! Pas d'impatience, elle vient, je l'emprunte à Coluche qui sous ses airs de clown provocateur savait toucher juste en jouant sur les paradoxes du langage. Et pour "prix" du retard je vous en sert une salve de quatre:

"On ne dit pas un stylo noir, on dit un crayon de couleur"

" Le travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une médecine du travail"

"Les sondages, c'est pour que les gens sachent ce qu'ils pensent"

"Ce n'est pas parce que l'homme a soif d'amour qu'il doit se jeter sur la première gourde"