Le Blogue d'Igor

"Heureux ceux qui se regardent avec humour car ils n'ont pas fini de rigoler ..." Lao Tseu

dimanche 4 octobre 2020

Tristesse

Le blogue d'Igor s'éteint avec son auteur. 

Igor nous a brutalement quitté en cette fin septembre. 

Ses obsèques auront lieu mardi 6 octobre 2020 à 16 heures à la salle omni culte du domaine de Grammont à Montpellier.

Sa grande culture et sa présence nous manqueront.

Pensée à tous ses proches et ami(e)s qui le pleurent.

Message posthume.

lundi 2 janvier 2017

La pensée de janvier 2017

Compte-tenu de la situation mondiale, européenne et française aux plans social et politique en ce début 2017 je trouve cet aphorisme tout à fait pertinent :

"Un pessimiste est un optimiste bien informé"

Est-ce vraiment un proverbe russe comme on le voit quelquefois mentionné ? Je n'ai pas découvert d'auteur identifié. On trouve parfois la variante suivante qui me paraît moins convaincante même si le sens reste le même :

"Un optimiste est un pessimiste mal informé"

dimanche 25 décembre 2016

au cœur des ténèbres

Sommes-nous "au cœur des ténèbres" ou nous y enfonçons-nous graduellement ? On peut se le demander à en croire l’actualité politique et sociale à peu près partout dans le monde. Le besoin de lumière est grand. Que ce message avec ses photos vous en apporte un peu.

mosaïque lumières db

 
Du local (les illuminations de fin d’année sur la place du Soleil en bas de chez moi)* à l’universel, c’est ma modeste contribution pour vous souhaiter du mieux et du meilleur.
 
Passez de bonnes fêtes avec la famille et les amis.
 
* merci à Diane B pour le montage en mosaïque

vendredi 2 décembre 2016

au stère qui se marre

Lors de la campagne pour la présidentielle de 2002, Jospin, le Premier ministre socialiste, s’était qualifié d’”austère qui se marre....”, cet oxymore (de rire) n’avait pas été compris et lui avait valu d’être copieusement brocardé.
 
Une quinzaine d’années plus tard force est de constater que Frantz-Musik est moins zoo-stère (de bois) que Frantz-Kultur, à preuve cette histoire entendue mardi soir 29 nov. dans la stimulante émission de Clément Lebrun “Le cri du patchwork” et rapportée par Pascale Murtin et François Hiffler, fondateurs du collectif Grand Magasin désopilant en diable http://www.grandmagasin.net/GrandMagasin.php
 
En substance, voici cette histoire :
 
Au terme d’une longue surveillance le service de police spécialisé dans la lutte anti-drogue démantèle un réseau très actif qui utilisait un restaurant comme couverture de ses coupables activités, et cela depuis plus d’un an. Au terme de la procédure le gérant et tous les employés sont déférés devant le Parquet, sauf le plongeur qui est innocenté car il a déclaré, en parlant du trafic en question  : “je lavais des  couverts et je ne l’avais pas découvert”


jeudi 1 décembre 2016

la pensée de décembre 2016

"Sois l'ami du présent qui passe, le futur et le passé te seront donnés par surcroît. »


Clément Rosset


cité dans l'entretien radiophonique entre le philosophe et Raphaël Enthoven


https://www.franceculture.fr/emissions/voix-nue/clement-rosset-le-reel-et-la-joie-avec-raphael-enthoven#


vendredi 1 mai 2015

La pensée de juin 2015

Je l'emprunte à Hervé Lauwick :

Un ami, c'est quelqu'un qui vous connaît bien et qui vous aime quand même.

Hervé Lauwick était un écrivain humoriste très prolifique des années 1920 aux années 1970


La pensée de mai 2015

Je reprends une habitude un peu délaissée ces derniers mois avec cette phrase d'André Roussin : 

Un intellectuel, c'est quelqu'un qui entre dans une bibliothèque même quand il ne pleut pas

André Roussin est un peu oublié de nos jours mais il a eu du succès et une importance au sortir de la guerre de 1939-1945 avec un théâtre qui dépassait le cadre du théâtre de boulevard

vendredi 13 mars 2015

Avec dans le rôle titre........

Réentendu hier soir sur France Musique Carmen en direct du MET avec dans le rôle titre..... C’était très bien.
 
Cela aurait pu être la Traviata, la Bohème, Tosca, Don Giovanni, le Barbier de Séville, Lucia de l’amère mort, Boris Godounov...... avec dans le rôle titre......, magnifiques ouvrages d’un répertoire d’une cinquantaine de titres qui tournent inlassablement, comme la lune autour de la terre et la terre autour du soleil, dans les opéras du monde entier.
 
Dans une vie de mélomane on a ainsi l’occasion de voir/revoir/entendre/réentendre ces

œuvres entre 20 et 50 fois, sans compter les extraits ou certains airs qui passent en boucle dans toutes les émissions d’un bout à l’autre de l’année.

 
Aussi une émission comme “Sacrée musique” de ce matin, que je vous ai signalée dans un message, apporte une bouffée d’airs frais au sens propre du terme, à preuve les notices ci-dessous concernant les compositrices convoquées ce matin :
 
Née dans une famille aisée de Milan, Chiara Margarita Cozzolani prononça ses vœux en 1620 et publia en 1640 et 1650, 4 collections d’œuvres sacrées. Plus tard, elle devint prieure puis abbesse de ce monastère. Des récits de voyageurs « les  guides touristiques » du 18ème siècle attestent de la grande réputation des chanteuses de Sainte-Radegonde ...
 
Lucrezia Orsina Vizzana, fut la seule religieuse-compositrice de Bologne à avoir publié en 1623 un recueil de motets dédicacé aux religieuses de son couvent ...
 
Hommage aux compositrices du Seicento italien, à leur rage de créer par delà les conventions sociales, la voix lumineuse de María Cristina Kiehr, la virtuosité du Concerto Soave de Jean-Marc Aymes font d'Il Canto delle Dame un moment de pur plaisir, de bouillonnement musical intense aux sources de la musique moderne ...
 
Hommage à l’organiste-compositrice Jeanne Demessieux, dont a commémoré en 2011 les 90 ans de la naissance, est une grande organiste et compositrice française. Née à Montpellier, elle étudia le piano au conservatoire de cette ville, ses petites camarades l’appelant affectueusement « Jeannette ». Elle posa également ses doigts pour la première fois sur le Cavaillé-Coll de l’église Saint-Matthieu, alors tout juste âgée de 10 ans ...
Rolande Falcinelli naquit à Paris le 18 février 1920, première musicienne d’une famille de peintres, elle commença à jouer du piano et du violon. Ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (solfège, harmonie, contrepoint, fugue, accompagnement au piano, composition) se soldèrent par une moisson de Premiers Prix...
 
Alors n’hésitez pas, connectez-vous à http://www.francemusique.fr/programmes et allez cliquez sur réécoute ou podcast... En prime vous entendrez aussi des compositrices mieux connues comme Mel Bonis, Barbara Strozzi ou Lili Boulanger.


mercredi 4 mars 2015

Musée Soulages, l'intérieur

Après l’extérieur, voyons l’intérieur du musée Soulages de Rodez. Les volumes sont spacieux sans être écrasants et les architectes ont joué sur les hauteurs des plafonds et les éclairages soit naturels, soit artificiels pour dessiner un parcours varié et adapté au type des oeuvres. Ainsi la section 4 “estampes” est-elle logée dans un espace au plafond relativement bas et aux éclairages mesurés.

sou1.JPG

sou5_bronze_I__1975.JPG

J’ai été sensible à la qualité du revêtement des sols qui ressemble à première vue à un carrelage en grès cérame métallisé* mais l’absence de joints met la puce à l’oreille. Il s’agit en fait de plaques fines de métal collée sur un support qui amortit les bruits de talons, et tout un double jeu de largeurs et de teintes se déploie depuis les lattes étroites et longues qui font penser à un parquet jusqu’au dalles larges qui rappellent la céramique, les tons allant du clair jusqu’au sombre dans toute la gamme des gris, le tout étant pensé pour sa relation avec les oeuvres et leur mise en valeur. On peut en dire autant des revêtements des parois et des plafonds.

 sou14_peinture_1986.JPGsou7_visiteurs__aux_tenues_assorties_devant_peinture_1970.JPGsou19a_les_coulisses_de_l__oeuvre.JPG

Je ne m’étendrai pas sur le contenu du musée qui résulte de deux donations de près de cinq cent oeuvres offertes par Pierre Soulages et son épouse et permet un parcours complet dans son oeuvre, depuis les débuts jusqu’à nos jours et soulève le voile sur les techniques de l’artiste. Lors de ma visite l’exposition temporaire avec pour thème “Outrenoir en Europe” complétait la collection permanente avec ses immenses polyptyques qui sont autant de pièges à lumière.

 

J’ai pris quelques photos des oeuvres jalonnant ce parcours avec pour limite la difficulté de prendre des photos au vol, sans pied et sans éclairage conçu pour la prise de vue, particulièrement les Outrenoirs. Prenons-les donc pour un simple témoignage. Petite précision, Soulages, qui est sans doute comme Jospin un austère qui se marre, ne donne pas dans le lyrisme ou le figuratif pour les titres de ses oeuvres et les nomme le plus souvent de la façon suivante : peinture 202 x 255 cm, 18 octobre 1984 (voir la photo 18). J’ai allégé les titres des toiles et oeuvres prises en photo en donnant simplement l’année. Si vous voulez avoir les titres exacts et complets, il vous faudra rendre visite au musée ou encore vous procurer le catalogue raisonné de l’oeuvre de Soulages par Pierre Encrevé.

 

 

* http://carrelage.comprendrechoisir.com/comprendre/carrelage-gres-cerame

 


Musée Soulages, l'extérieur

Les photographes vont s’y précipiter, un peu comme au Mucem à Marseille. Cette fois il s’agit du musée Soulages à Rodez conçu par l'agence des Catalans RCR associés à Passelac et Roques, architectes, Narbonne.

 

soul2b_cote_billeterie_et_entree.JPG

 

Les cubes revêtus d’acier Corten (dont les teintes rappellent celles des rougiers si présents du côté de Marcillac) en imposent quand on arrive en contrebas par la rue Planard et sont tout à fait intégrés à leur environnement quand on les regarde depuis le Jardin du Foirail qui court depuis le centre ville, près de l’imposante cathédrale, tout au long de l’avenue Victor Hugo, et a fait l’objet d’une requalification poussée en terme d’aménagement urbain (sols, éclairage,  mobilier......).

 soul3a_vue_de_la_rue_planard.JPG

On peut prédire un effet Guggenheim comme à Bilbao pour l’attractivité de la ville d’autant que le bâtiment n’est pas une coquille vide mais un écrin pour la plus riche collection d’oeuvres de Soulages (500 oeuvres en deux donations) au monde et que la brasserie gérée par la famille Bras, Michel et Sébastien, fait le plein en cette saison.

 

On notera que le bâtiment situé au bout du Foirail et qui abrite un multiplexe et la brasserie Au Bureau est aussi de qualité et ne dépare pas à côté de son prestigieux voisin.

 


- page 1 de 27